Diana avait organisé cette réunion chez elle parce qu’elle savait que, au moins, ils seraient tranquilles par ici et que cette réunion pourrait être plus sympa qu’au QG. Elle avait prit soin de faire en sorte que sa famille ne puisse pas rentrer avant que cette réunion se finisse. Cependant cela faisait une heure qu’elle avait commencé et rien ne semblait avoir changé, absolument rien. Ils semblaient tous être des hurluberlus tous  autant qu’ils l’étaient. Ils étaient tous comme étourdis, incapable de se concentrer sur le véritable sujet de conversation qui devait être mis en place à savoir comprendre le fonctionnement du Diyu, les raisons d‘Hydra d’avoir provoqué cela mais aussi comprendre l’importance qu’avaient joué les disparus dans cette histoire. Puis un homme cria, demandant u peu de calme et de silence.  La jeune femme avait honte que cette réunion ne se passe pas dans le calme et l’écoute mais c’était un fait. Il était sans doute temps de hâter cette réunion en se recentrant sur le plus important : avoir des réponse à leurs questions et apparemment personne n’e avait eu en ayant à l’hôpital. Diana espérait que l’hospitalité donnerait un bon résultat comme elle l’avait fait avec un ami de sa m;ère, une certain Henri mais que nenni. Pourtant l’intervention de cet homme était comme lancer une branche de hameau en demandant un peu de paix dans la pièce.

— Bon on sait grâce à Anthony Stark que le Diyu a attiré des personnes même si elles sont rares, très rares, le restant y sont allées de leur plein grès ou sont tombés par mégarde. Je pense que les meilleures cibles dont on devrait s’intéresser serait les personnes qui y sont allées n étant attirées mais comment savoir lesquelles là est la question. Il faudrait les interroger ou trouver les dossiers qui stipulent ce qu’elles ont dit aux médecins et aux policiers si ça a bien été noté quelque part.

Il a promis à Diana qu’il serait présent pour cette réunion et c’est le cas. Côme tient à apporter sa contribution, aussi modeste soit-elle. C’est pour ça qu’il est chez les Bonnefamille – une proposition de Diana pour les changer de leur QG habituel. Et ça pour changer… Il ne peut pas dire le contraire. L’ancien cheval ailé ne vient quasiment jamais à Realeza Lane. D’abord parce qu’il n’a rien de spécial à y faire et ensuite parce qu’il ne fait pas partie de ce monde et n’en n’a pas les moyens. Il parvient seulement à joindre les deux bouts pour se payer un studio en plein centre-ville. Oh, il ne s’en plaint pas. Pour lui, c’est largement suffisant. Il n’a pas besoin de vivre dans une de ces baraques cossues qu’il détaille du regard en naviguant à travers le quartier pour rejoindre la demeure de la famille de Diana. Bien entendu, il est prudent et fait en sorte que personne ne le suive. Il a même trouvé une excuse pour Kimo et Mérida à qui il a laissé entendre qu’il avait besoin d’être tranquille aujourd’hui. Ils ont eu l’air de comprendre et il espère simplement qu’aucun des deux ne va chercher à en savoir plus sur ses activités.

Sur le chemin, Côme se prend un thé chez un vendeur ambulant. Il est tôt et il n’a pas pris le temps de déjeuner avant de partir, préférant gratter quelques minutes de sommeil supplémentaire, au détriment du premier repas de la journée. Il en consomme une bonne partie sur le chemin avant d’arriver chez Diana. Mais une fois à l’intérieur de la bâtisse, il est tellement impressionné par la richesse qui émane des lieux que son aspect maladroit refait aussitôt surface. Côme se prend les pieds dans les bords d’un tapis et s’il parvient à se réceptionner avant de tomber, il ne peut pas en dire autant du contenu de son gobelet qui finit sur le dit tapis sans qu’il ne parvienne à l’empêcher. « Bordel de... », il jure, cherchant rapidement un moyen de nettoyer cette catastrophe. Trouvant finalement la cuisine, il attrape à la volée une éponge qu’il mouille avant de revenir frotter dans l’espoir que la tâche disparaisse. Une fois fait, il remet l’éponge à l’endroit et va se poser dans le salon en espérant que sa bourde passe inaperçue.

Ça fait maintenant une heure que ça a commencé et il ne se passe rien de réellement notable. Il voit ses collègues discuter sans que rien de concret ne soit proposé. Assis dans son coin, Côme préfère ne rien dire, attendant que le véritable sujet les ayant amenés à se réunir soit évoqué. Côme a été convoqué pour parler de Diyu, d’HYDRA, du possible lien entre les deux ainsi que du rôle des disparus dans toute cette histoire. Pourtant, aucun de ces mots n’est ne serait-ce que prononcé depuis le début. Consciencieux, le garçon feuillette quelques coupures des journaux posés sur la table – des articles qui parlent de ce qui les intéresse. Puis, un homme décide enfin soudainement d’hurler, ordonnant le silence qui tombe aussitôt. Il poursuit en demandant à ce qu’ils se concentrent et réfléchissent aux points communs dans toute cette histoire. Diana ouvre le bal des propositions avec des mots que Côme trouve pertinents. D’après les informations qu’elle a pu recueillir, un certain Anthony Stark lui a dit que le Diyu a attiré certaines personnes mais qu’elles représentent la minorité dans ceux qui sont allés dans ce lieu – les autres y étant allés de leur plein gré ou sans faire attention. Elle suggère ensuite de s’intéresser en priorité aux gens qui se sont retrouvés dans le Diyu en ayant été attiré et Pégase ne peut qu’être d’accord avec cette réflexion. Toutefois, elle pose un autre problème qui est celui de : comment savoir qui sont précisément ces personnes que le Diyu a… choisi ? Tous les interroger, trouver les dossiers qui relatent leurs récits aux médecins et aux policiers – en considérant que des notes aient été prises. Ça fait quelques possibilités. « Est-ce qu’on veut opérer discrètement ? », ose Côme avec toutefois moins d’assurance que sa comparse. « Selon, on peut faire éventuellement appel à des contacts dans la police ? Pour avoir accès aux dossiers mentionnés mais aussi, peut-être, pour pouvoir enquêter auprès des proches des disparus ? Ils peuvent avoir eu des versions différentes après coup. Ou des histoires plus détaillées avec des passages que les disparus ont peut-être pas raconté aux médecins et aux policiers. », comme savoir de quelle façon ils ont atterri au Diyu, par exemple. Ce qui est précisément ce qui les intéresse pour savoir qui ils doivent contacter par la suite. Parfois, ça arrive à Côme de réfléchir, oui. Quand on lui laisse un peu de temps.