Journée bureau, journée paperasse. Sleena avait été démise de sa mise à pied bien que mise au poste de chercheuse/analyste. Comme avant elle aidait les nouveaux arrivants à s’habituer à leur magie et elle les aidait à accepter les changements peu importe lesquels. Elle trouvait que c’était une noble profession et avait toujours adoré ce travail. Elle trouvait qu’acier les âtres était le meilleur travail qu’elle pouvait faire. Elle avait vécut le fait de changer de corps, de changer de taille et même d’obtenir une magie insoupçonnée. Le changement peut être rude mais avec les bonnes personnes tout s’arrange, elle en était persuadée. Totalement et indéniablement persuadée.

Pourtant, malgré tout l’amour qu’elle portait pour ce travail, elle ne pouvait nier qu’elle aurait grandement besoin d’une pause et de sortir de toute cette paperasse qui commençait à la rendre cinglée. Il fallait avouer que c’était l’un des inconvénients de ce travail quand il s’agissait des personnes à charges : le nombre de papiers à remplir et de dossiers à créer suite aux différentes modalités qui entraient en compte au fur et à mesure. Pourtant cela ne s’agissait que 30% de son travail actuel. En effet avec l’apparition du dôme les arrivées de membres non cryogénisés étaient rares. Non son travail majoritaire, en dehors de cette journée, restait d’analyser des échantillons, faire des rapports et même, parfois, d’aller sur le terrain pour faire des analyses plus poussées.

Lady arriva donc à point nommé, au moment le plus opportun, lorsque’elle vint voir la blonde afin de lui proposer un bon café. Comment la jeune femme croulant sous la paperasse, qu’elle avait traîné à remplir, amurait-elle pu refuser cette offre ? Elle e le pouvait pas ou alors elle deviendrait cinglée. Alors elle bondit hors de sa chaise avec un sourire rayonnant aux lèvres.

— Je n’ai jamais été aussi libre pour un café et un peu de nourriture avec une amie !

Bien entendu elle n’aurait pas dû accepter mais après tout ces papiers ne bougeraient pas de là. Ils attendraient sagement qu’elle daigne s’occuper d’eux comme de sage chiots bien dressés. Elle souhaitait avant tout sortir d’ici, se changer les idées et se requinquer comme l’avait dit la brune. Elle commençait à s’endormir sur ces papiers, elle ne pouvait le nier. Il s’agissait de formulaire classiques à remplir les uns après les autres sans possibilité de passer outre. Qui plus est la blonde avait encore deux jours, ce qui lui laissait largement le temps de les remplir d’ici là et de profiter d’une petite pause pour retrouver un bon gain d’énergie. Ue fois arrivées sur place Sleena prit un café bien noir double, deux pâtisseries et un bon sandwich, morfle comme elle l’avait toujours été. Puis une fois que les deux femmes event commandées, Sleena put enfin souffler un peu et la discussion pouvait enfin commencer :

— Bon avant toute chose : comment vas-tu ? Que se passe-t-il de nouveau dans ta vie ?

Elle savait que son fils avait vécut une grosse crise, plus grosse que les dernières et que cela avait beaucoup affecté la brune. Puis il y avait eu le retour e Toricelli, cette pauvre petite, Sleena avait vraiment eu de la peine qu’elle soit partie là-bas surtout après ce que Kimo lui avait dit sur le sujet.